Hier, Éclipse célébrait son 20e anniversaire de fondation. Ce projet, idéalisé lors de l’été de mes 15 ans, constituait un de mes grands rêves, celui de diriger un groupe de passionnés qui allait se dépasser par la musique. Aujourd’hui, je réalise que mon groupe a atteint un nouveau stade dans son existence. Celui-ci n’avait ni date de péremption, ni obligation de durée dans le temps. Je peux dire qu’un sentiment de fierté m’habite quand je regarde tout le chemin parcouru. Ça me confirme que j’ai fait le bon choix, celui de me lancer.

Avoir confiance et oser.

Il est vrai que je n’avais pas tous les outils au moment de partir le groupe. Poussé par un leadership qui m’habite, une grande débrouillardise, mes connaissances de la musique et mon amour des gens, j’ai osé bâtir, répétition par répétition, le groupe. Je suis allé chercher les apprentissages nécessaires au fur et à mesure où j’ai été confronté à différentes situations. C’est ce qu’on appelle «apprendre sur le tas». Le goût du risque additionné à une bonne dose de volonté en plus d’être entouré de gens qui croient en moi, ce fut les bons ingrédients pour réaliser mon rêve.

Un défi, puis un autre, puis un autre.

En 1998, le défi qui attendait mon groupe était de remplir la salle du petit Théâtre du Vieux-Terrebonne pour offrir notre tout premier concert annuel. C’était magique de penser présenter un événement dans cette salle professionnelle. Et nous avons remporté notre pari. Ce fut un succès. On peut dire qu’avec du recul, ce fut une étape importante dans le développement d’Éclipse. Il y a eu sur notre chemin, beaucoup d’autres défis. Chanter lors d’événements télévisés, comme le Gala L’Excellence La Presse, lors d’un gala Juste pour rire, de rester vivant après le départ d’une grande partie des membres autour de 2004, puis revenir en 2010 sur la scène du nouveau TVT et de continuer de s’y produire année après année. S’approprier de nouvelles formes de promotions, par les médias sociaux Facebook et Youtube ont aussi modelé ce que devient Éclipse.

De plus, les membres du groupe on écrit et harmonisé deux chansons originales, ce qui est un beau dépassement de gang.

Un vidéoclip, un disque et un troisième plan de développement.

Poussé par la réussite de nos projets, le groupe s’est lancé, selon moi, le plus gros défi en 2015, soit la production de son premier album, Nous sommes des milliers. C’était fou, mais combien motivant de franchir chaque étape de la réalisation de ce rêve collectif. L’aboutissement de cette belle aventure est sur le point d’arriver. Pour ceux qui se demandent après tout ce qui a été accompli, si Éclipse a encore des idées, je confirme que c’est le cas! Cet été, un comité de travail s’est réuni pour écrire le troisième plan de développement d’Éclipse pour les cinq prochaines années. Nous allons continuer le développement de ce groupe que j’adore.

Les passions, une puissante motivation.

En conclusion, je sais qu’Éclipse joue un rôle très important dans mon équilibre de vie. Ces moments passés à vivre ma passion de la musique avec des membres qui travaillent fort me fait un bien immense. Ce temps que je m’offre me permet de faire le vide, de me ressourcer, d’être stimulé et inspiré. C’est tellement puissant de se réaliser. Je souhaite à tout le monde de vivre sa passion. Ça change tout! Je profite de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui se sont engagés de près ou de loin à réaliser mon rêve. Ça comprend les membres du CA, les membres du groupe, les musiciens talentueux qui nous accompagnent, toutes les personnes qui nous encouragent en achetant nos billets, en venant voir nos prestations et en aimant notre page Facebook. Vous me permettez de réaliser le plus grand rêve de ma vie. Maintenant plus que jamais, je sais que je ne voudrais rien changer à cette grande aventure. Une chance que j’ai osé concrétiser cette idée, il y a maintenant 20 ans.

Le président-directeur et fondateur d’Éclipse,

Hugo Valiquette 7 septembre 2016

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